Bernard Filippi

Estade (1985) Vendu

63,8x51,2 in ~ Peinture, Acrylique


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Composition non figurative, évoquant une lumière méditerranéenne et les paysages de la plaine orientale corse. Elle est traversée par des graphismes qui structurent l’image dans des mouvements qui mettent de front, des aplats de couleurs pures et à peine complémentaires, à partir d’une gamme primaire.
« Midi roi des étés épandu sur la plaine
Tombe en nappes d’argent des hauteurs du ciel bleu.
Tout se tait. L’air flamboie et brûle sans haleine.
La terre est assoupie en sa robe de feu ».

Ce début de « Midi », poème de Lecomte de Lisle peut décrire cette toile. Le soleil au zénith est le vrai personnage de ce récit mais ici, et derrière la colline toujours, il y a la mer. Ce tableau est une « védute » qui parle de route de la plage, de végétation desséchée et grillée comme une exaspération assoiffée. C’est une enluminure de safran et d’outremer délaissée par une majuscule enfuie, ou trop mobile, pour être définitivement cadrée. Cette peinture est moins calme et plus dynamique que le poème cité. Il y a un fond d’inquiétude dans les voutes du ciel. Il rôde un souvenir du « Bild mit schwarzen bogen » c’est-à-dire « Le Tableau avec l’arc noir » de Vassily Kandinsky. Il y a, peut-être, une peur de prendre la route ou bien, comme dans la fin de ce poème « (..) retrouver les villes infinies
Le cœur trempé sept fois dans le néant divin. »

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